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L'empire romain : administration et romanisation (3/3)
L'empire romain : administration et romanisation
Dans le précédent numéro, on a pu voir qu’au IIe siècle après J.-C., l’Empire romain est à son apogée. Il s’étend sur trois continents et couvre quasiment tout le monde connu des hommes de l’époque.
► Comment est-il administré et quelles en sont les conséquences ? Prenons 3 minutes pour comprendre !
Explications
L’ensemble du territoire de l'Empire est alors divisé en provinces, avec à leur tête un gouverneur chargé de lever les impôts pour Rome et de surveiller les cités dirigées par un sénat et des magistrats.
Pour l’aider à administrer l’Empire, l’empereur dispose d’une importante bureaucratie répartie en services. Certains s’occupent de la correspondance avec les représentants de l’empereur dans les provinces. D’autres bureaux ont la charge de la correspondance diplomatique, d’autres de la justice, d’autres des finances, d’autres enfin reçoivent les doléances que les habitants adressent à l’empereur. Les chefs de ces différents services se réunissent fréquemment avec l’empereur pour l’aider par leurs compétences et leurs conseils.
Cette organisation assure la paix, la fameuse Pax Romana, et permet aux habitants de commercer et de développer des villes sur le modèle romain.
En Europe de l’Ouest et en Afrique du Nord, les Romains créent de nombreuses villes selon un plan géométrique. Deux grandes rues perpendiculaires se croisent au centre de la ville, le Cardo et le Decumanus. Au centre de la ville se trouve le forum.
Dans ces villes, les habitants adoptent le mode de vie des Romains, leur religion et la langue latine : c’est la romanisation.
On construit des théâtres et des amphithéâtres, des aqueducs, des thermes et des temples dédiés aux dieux romains et au culte impérial.
En Orient, les habitants restent attachés à la culture grecque. De manière générale, dans les campagnes, la romanisation est plus lente.
Mais la romanisation, c’est aussi dans l’autre sens ! C’est-à-dire que les Romains acceptent les cultures ou les religions des peuples conquis. On retrouve par exemple le culte d’Isis, déesse égyptienne à Rome ou celui du dieu iranien Mithra dans tout l’Empire Romain et en particulier le long des frontières.