Concours national de la Résistance et de la Déportation (C.N.R.D.)
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Concours national de la Résistance et de la Déportation 2017-2018
Éducation FranceConcours national de la Résistance et de la Déportation 2016-2017
Éducation FranceQu'est-ce que le Concours National de la Résistance et de la Déportation ?
1. Quelle est l'origine du Concours national de la Résistance et de la Déportation (C.N.R.D.) ?
Ce concours a été institué officiellement en avril 1961 par Lucien Paye, alors ministre de l'éducation nationale, à la suite d'initiatives d'associations d'anciens résistants et déportés, en en particulier de la Confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance (CNCVR) – initiatives lancées dans un certain nombre de départements à partir de 1955.
Pour en savoir plus : Cinquantenaire du Concours national de la Résistance et de la Déportation, hors-série de la Fondation de la Résistance, 2011.
2. Quel est l'objectif du C.N.R.D. ?
Le concours national de la Résistance et de la Déportation est un concours scolaire qui s'appuie sur l'enseignement de l'histoire (et notamment de l'histoire des mémoires) de la Résistance et de la Déportation. Pouvant être abordé de manière interdisciplinaire, il a pour objectif de perpétuer chez les jeunes générations la mémoire et l'histoire de la Résistance et de la Déportation, afin de leur permettre de s'en inspirer dans leur vie d'aujourd'hui en s'appuyant sur la formation et les leçons historiques et civiques que leur apporte l'École. Il s'inscrit ainsi dans l'éducation à la citoyenneté.
Le CNRD repose ainsi sur trois démarches convergentes qui lui confèrent une dimension particulière :
Une démarche scientifique : ce concours est l'occasion de faire entrer, chaque fois que c'est possible, les résultats de la recherche dans les contenus des enseignements.
Une démarche didactique : fortement adossé aux programmes d'histoire et de géographie, doté d'une composante civique forte, le concours s'inscrit dans la continuité des apprentissages et sa préparation peut réunir plusieurs disciplines. Dans ce cadre, il est une composante essentielle du parcours citoyen défini par la circulaire n° 2016-092 du 20 juin 2016 (publiée au BO du 23 juin 2016).
Une démarche pédagogique : ce concours permet de dégager des approches nouvelles, d'encourager le travail d'équipe, de construire des ressources inédites, de diffuser des études de cas en direction de l'ensemble des collègues et des établissements.
3. Qui organise le concours ?
Le CNRD fait l'objet d'un pilotage conjoint de l'inspection générale de l'éducation nationale (IGEN) et de la direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO), qui met en œuvre l'organisation générale du concours et en assure le suivi, en lien avec les recteurs d'académie et avec le concours des corps d'inspection territoriaux concernés, tout particulièrement les référents académiques « mémoire et citoyenneté ».
4. Quels textes officiels définissent le C.N.R.D. ?
À l'occasion de la commémoration du 70e anniversaire de la victoire sur la barbarie nazie, le 8 mai 2015, le Président de la République avait demandé aux recteurs « de mobiliser toute leur énergie pour que le concours soit véritablement présent dans tous les départements de France et dans tous les établissements de France, autant dans les lycées professionnels que dans les lycées généraux, dans tous les collèges y compris dans les collèges ruraux ou dans les quartiers ».
Pour répondre à cette demande et à la suite d'une mission d'expertise de plusieurs mois, le concours a fait l'objet d'une importante rénovation :
Il est désormais ouvert à un plus grand nombre d'élèves et d'établissements.
Les modalités de participation au concours sont simplifiées.
Le pilotage national et territorial du concours évolue, avec l'implication du recteur d'académie au cœur du dispositif et l'intégration de nouveaux partenaires susceptibles de donner à cette action éducative une plus grande visibilité.
Est enfin recherchée une meilleure valorisation de la participation des élèves.
Les nouvelles modalités du CNRD ont été fixées par l'arrêté ministériel du 23 juin 2016 (NOR. MENE1616425A), paru au JORF n° 149, texte n° 9, du 28 juin 2016, puis au BOEN n° 26 du 30 juin 2016. Elles sont résumées ci-dessous.
Seul le règlement officiel du CNRD 2018-2019, paru sur le site Éduscol de la DGESCO, fait foi pour le concours 2019. Ce règlement intègre, comme chaque année, quelques petites évolutions, notamment :
la mise en place d'une date unique, nationale, pour la clôture des inscriptions (hormis pour la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna) ;
l'obligation de joindre à chaque travail collectif un document de présentation ;
le fait que la clé USB devient le seul support accepté pour les travaux numériques et que le poids total des fichiers composant le travail est limité à 1 giga-octet.
5. Qui peut participer au concours ?
Le concours est ouvert :
1° aux élèves des collèges, des lycées d'enseignement général et technologique, des lycées professionnels et des lycées polyvalents, publics et privés sous contrat d'association avec l'État : sont concernés au collège les élèves des classes de troisième uniquement, incluant les sections d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) ; au lycée, les élèves de toutes les classes, à l'exception des formations post-baccalauréat ; dans les établissements régionaux d'enseignement adapté (EREA), les élèves à partir de la classe de troisième ;
2° aux élèves, d'un niveau scolaire équivalent à ceux mentionnés ci-dessus et scolarisés au sein des établissements suivants : les maisons d'éducation de la Légion d'honneur ; les lycées de la défense (= relevant du ministère des armées) ; les lycées professionnels maritimes et aquacoles ; les établissements d'enseignement secondaire technique relevant du ministère chargé de l'agriculture : établissements publics locaux d'enseignement et de formation professionnelle agricole (EPLEFPA) et établissements d'enseignement et de formation professionnelle agricole privés sous contrat d'association avec l'État (lycées, CFA, maisons familiales et rurales…) ; les établissements scolaires d'enseignement français à l'étranger homologués par le ministère chargé de l'éducation nationale ; les centres de formation des apprentis (CFA) ; les écoles de la deuxième chance ; les instituts médico-éducatifs (IME) ; les institutions pour jeunes aveugles et les institutions pour jeunes sourds ; l'Établissement pour l'insertion dans l'emploi (EPIDE) ;
3° aux personnes qui justifient d'un niveau scolaire équivalent aux élèves mentionnés au 1° et qui, en raison de la nécessité d'une prise en charge sanitaire, éducative ou judiciaire, sont temporairement empêchées de fréquenter un établissement scolaire : jeunes scolarisés au sein des services éducatifs des hôpitaux ; jeunes placés dans les centres éducatifs fermés ; mineurs et jeunes majeurs scolarisés dans les établissements pénitentiaires ; élèves scolarisés auprès du Centre national d'enseignement à distance (CNED) ; aux jeunes pris en charge par les unités d’activité de jour des services territoriaux éducatifs de milieu ouvert.
Le recteur d’académie, ou le vice-recteur dans les collectivités des outre-mer, peut proposer la participation d’établissements d’enseignement scolaire non répertoriés aux articles 1° à 3°. Ces propositions sont soumises à la validation du directeur général de l’enseignement scolaire.
6. Quelles sont les catégories de participation ?
Il existe quatre catégories en fonction des niveaux scolaires et des types de travaux :
1re catégorie, candidats individuels de lycée ou assimilés : rédaction d'un devoir individuel en classe (temps limité à trois heures, sous surveillance et sans documents personnels), portant sur un sujet défini au niveau académique dans le cadre du thème annuel.
2e catégorie, groupes d'élèves de lycée (au moins deux élèves) ou assimilés : réalisation d'un travail collectif pouvant prendre différentes formes et portant sur le thème annuel.
3e catégorie, candidats individuels de troisième ou assimilés : rédaction d'un devoir individuel en classe (temps limité à deux heures, sous surveillance et sans documents personnels), portant sur un sujet défini au niveau académique dans le cadre du thème annuel.
4e catégorie, groupes d'élèves de troisième (au moins deux) ou assimilés : réalisation d'un travail collectif pouvant prendre différentes formes et portant sur le thème annuel. Un même travail collectif ne peut pas être réalisé à la fois par des élèves habilités à candidater dans la 2e catégorie et par des élèves relevant de la 4e catégorie.
Les élèves ne peuvent concourir que dans les catégories de participation correspondant à leur niveau d'études. En cas de doute, le critère pédagogique prime sur le type d’établissement concerné. Ainsi des élèves scolarisés, au sein d'un lycée professionnel, dans une classe de 3e préparatoire à l'enseignement professionnel, concourent en 3e et 4e catégories, comme les élèves de 3e de collège, tandis que les candidats scolarisés dans les centres de formation d'apprentis concourent dans les 1re et 2e catégories.
La participation au CNRD vaut cession, à titre gratuit, au profit de l'État, de tous les droits de propriété des candidats ou de leurs ayants droit sur les documents et œuvres réalisés dans ce cadre (pour la partie concernant leur production propre).
Conditions de réalisation des devoirs individuels (1re et 3e catégories) :
Les sujets : dans chaque académie, les sujets des devoirs individuels sont élaborés, à partir du thème national et dans le cadre défini par l’inspecteur général présidant le collège de correcteurs, par une commission présidée par un inspecteur d’académie - inspecteur pédagogique régional d’histoire et de géographie ou un inspecteur de l’éducation nationale chargé de l’enseignement général (IEN-EG) en lettres-histoire. Cette commission, dont les membres sont désignés par le recteur ou par le vice-recteur, comprend notamment des représentants d’associations de résistants ou de déportés. La commission se réunit sur convocation du recteur (ou du vice-recteur) ou de son représentant. Afin de permettre aux candidats de concourir dans des conditions identiques, les recteurs et les vice-recteurs s'assurent que les sujets élaborés par les commissions académiques restent confidentiels jusqu’à la date de l’épreuve. Les établissements français à l’étranger s’adressent à leur académie de rattachement qui leur fournit les sujets.
Les épreuves : elles doivent être réalisées en classe, sous surveillance, dans les temps indiqués ci-dessus. Les candidats ne disposent d’aucun document personnel pendant la composition et veilleront à utiliser une encre foncée (bleue ou noire). Ces épreuves individuelles doivent être réalisées sur des supports garantissant l’anonymat des candidats lors de l'évaluation des copies par le jury académique et pouvant être numérisés par les services académiques. La date des épreuves du CNRD pour l’année scolaire 2018-2019 a été fixée au vendredi 22 mars 2019, pour les devoirs individuels, dans l’ensemble des établissements en France (à l’exception de ceux de la Réunion et de Mayotte ainsi que ceux de la Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna) et à l’étranger.
Dispositions particulières pour la Réunion et Mayotte : la date des épreuves individuelles du CNRD pour l’année scolaire 2018-2019 est fixée, dans cette académie, au vendredi 29 mars 2019.
Dispositions particulières pour la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna : afin de tenir compte du calendrier scolaire de la Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna, la date des épreuves individuelles du CNRD pour l’année scolaire 2018-2019 est fixée, dans ces territoires, au vendredi 27 mai 2019.
Conditions de réalisation des travaux collectifs (2e et 4e catégories) :
Le Collège de correcteurs du jury national ne retiendra que des productions réalisées par deux élèves au minimum. Un même travail collectif ne peut pas être réalisé à la fois par des élèves habilités à candidater dans la deuxième catégorie et par des élèves habilités à candidater dans la quatrième catégorie.
Types de travaux :
ouvrage (mémoire illustré ou non par des documents iconographiques, journal, bnande dessinée, etc.), prenant la forme d'un dossier manuscrit, imprimé ou stocké sur un support numérique ;
présentation numérique interactive (diaporama, livre numérique, site internet, webdoc, etc.), comprenant des textes, des images fixes et/ou des vidéos, impérativement accompagnée éventuellement d'un document de présentation rédigé – l'ensemble des documents étant stocké sur un support numérique ;
film ou document sonore, impérativement accompagné d'un document de présentation rédigé – l'ensemble des documents étant stocké sur un support numérique ;
production destinée à être exposée et éventuellement manipulée (panneaux d'exposition, jeux de société, diorama, œuvre artistique, etc.), impérativement accompagnée d'un document de présentation rédigé (manuscrit ou imprimé ou sur support numérique).
Contraintes formelles, à respecter avec la plus grande vigilance – les travaux ne respectant pas ces règles seront écartés par les jurys :
Données sur support numérique : le seul support de données numériques accepté est la clé USB. Le matériel transmis au jury doit être en parfait état de fonctionnement. Les candidats doivent utiliser des formats de fichiers courants, pouvant être lus sur la plupart des ordinateurs sans nécessiter l'installation de logiciels spécifiques. La totalité des fichiers composant le projet ne doit pas occuper un espace de stockage supérieur à un gigaoctet.
Création d'un site internet : les candidats ayant choisi de réaliser un site internet doivent présenter au jury une version sur support numérique qui ne doit pas différer de la version en ligne.
Durées des vidéos et des documents sonores : dans le cas d'un travail exclusivement constitué d'une vidéo ou d'un document sonore, sa durée maximale est de 20 minutes (générique inclus) ; en cas de présentation numérique incluant des vidéos ou des documents sonores, la durée totale de l'ensemble des enregistrements ne doit pas excéder 10 minutes.
Dimensions des travaux – pour des raisons matérielles liées au transport et à la conservation des productions (fragilité, sécurité, etc.), une fois emballés pour expédition, les travaux ne doivent pas dépasser le format maximal suivant : chacune des dimensions du colis (longueur, largeur et hauteur) ne doit pas dépasser 50 cm ; le poids du colis ne doit pas dépasser 10 kg. Toute réalisation (œuvre artistique, diorama, exposition...) dont les dimensions ou le poids dépasseraient l'une de ces deux limites doit être filmée ou photographiée ; seules ces vidéos ou ces photos, accompagnées d'un document de présentation, seront transmises au jury.
Fragilité des travaux : les travaux réalisés par les élèves ont vocation à être transportés sur différents lieux de correction. Leur conception doit donc être adaptée à cette contrainte. Les travaux fragiles doivent être efficacement protégés lors du transport. Cette protection relève de la responsabilité des candidats. Les jurys pourront décider d’écarter les travaux qui leur parviendraient trop abimés pour être évalués.
Respect de la propriété intellectuelle et du droit à l'image : il est rappelé que les légendes et les sources de tous les documents (textes, photos, réalisations artistiques, cartes, extraits sonores ou vidéos, etc.) figurant dans les productions des élèves doivent être explicitement mentionnées. Par ailleurs, les candidats doivent obtenir une autorisation écrite de chaque personne interviewée ; un modèle d'autorisation est téléchargeable sur le site Éduscol. Les candidats s’assurent que les documents intégrés à leurs publications peuvent être légalement utilisés dans le cadre scolaire.
Évaluation des travaux par les jurys : chaque jury sera attentif, lors de l'évaluation d'un travail collectif, à la qualité de la réalisation et de la présentation, à l'originalité du projet ainsi qu'à la pertinence de la démarche historique et de la réflexion civique.
Plusieurs « fiches méthodes » relatives à la réalisation des travaux collectifs sont disponibles sur éduscol, il est vivement conseillé de s’y reporter. Ces fiches abordent les sujets suivants :
7. Comment s'inscrire au concours ?
Les élèves sont inscrits par leur chef d'établissement :
avant le vendredi 1er février 2019 pour les établissements situés sur le territoire français, selon la procédure définie par le recteur ou le vice-recteur, et qui doit être communiquée à l'ensemble des établissements concernés par le CNRD, y compris ceux relevant des autres ministères (armées, agriculture, mer, santé, emploi, justice, etc.) ainsi que ceux relevant des chambres consulaires (CFA). Au-delà du vendredi 1er février 2019, les inscriptions ne sont possibles que sur dérogation du recteur ou du vice-recteur. Pour toute question relative à la procédure d’inscription, il convient de prendre contact avec les services académiques.
le vendredi 19 avril 2019 au plus tard pour les établissements de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna, afin de tenir compte de leur calendrier scolaire particulier. Au-delà de cette date, les inscriptions ne sont possibles que sur dérogation du vice-recteur. Pour toute question relative à la procédure d’inscription, il convient de prendre contact avec les services du vice-rectorat.
avant le vendredi 1er février 2019 pour les établissements français à l'étranger, selon la procédure qui leur sera communiquée par l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) et la Mission laïque française (MLF).
avant le vendredi 1er février 2019 pour le CNED, selon une procédure qui lui est communiquée par la Direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO).
8. Quels sont les deux échelons et phases successives du C.N.R.D. ?
Le concours est d'abord académique
Envoi des travaux par les établissements
1. Consignes pour l’ensemble des établissements participant au concours
Sur l’ensemble des copies individuelles et des travaux collectifs transmis, doivent être clairement indiqués :
le nom et les coordonnées de l'établissement ;
la catégorie de participation au concours ;
le nom, le prénom et la classe de chaque candidat.
Ces mentions doivent figurer à un endroit unique, pour chaque élément composant le projet (copie, dossier, clé USB, etc.) afin de permettre aux services organisateurs du concours d’assurer l’anonymat des productions présentées au jury, sans altérer celles-ci.
2. Consignes pour les établissements français à l'étranger
Les établissements français à l'étranger s'adresseront à leur académie de rattachement qui leur fournira les sujets pour les épreuves individuelles. L’équipe éducative effectue une sélection des travaux des quatre catégories, permettant d’identifier la meilleure production de chaque catégorie de participation (une production et une seule par catégorie sera sélectionnée). Les établissements transmettront les copies individuelles et les travaux collectifs ainsi sélectionnés à l’attention du Collège de correcteurs du jury national selon la procédure qui leur sera communiquée par l'AEFE et la MLF.
3. Consignes pour le CNED
Le CNED transmettra les copies individuelles et les travaux collectifs qui seront soumis au Collège de correcteurs du jury national, selon une procédure qui lui sera communiquée par la DGESCO.
Le recteur de chaque académie est chargé de l'organisation de cette phase et est responsable du CNRD au sein de son académie – en particulier de :
l'information et la formation des personnels d'encadrement et des équipes éducatives ;
l'information et l'inscription des élèves ;
la conception des sujets académiques des épreuves individuelles (catégories 1 et 3), à partir du thème national, et dans le cadre défini par l’inspecteur général présidant le collège de correcteurs ; il nomme à cet effet et convoque les membres d'une commission académique, présidée par un inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional (IA-IPR) d'histoire et de géographie ou un inspecteur de l'éducation nationale chargé de l'enseignement général (IEN-EG) en lettres-histoire ; cette commission, dont les membres sont désignés par le recteur ou par le vice-recteur, comprend notamment des représentants d'associations de la Résistance et de la Déportation ; elle se réunit sur convocation du recteur (ou du vice-recteur) ou de son représentant ;
l'organisation des épreuves écrites individuelles et de la réception des travaux collectifs dans des conditions garantissant l'égalité des candidats, qui doivent concourir dans des conditions identiques – en particulier, les recteurs et vice-recteurs s'assurent que les sujets élaborés par les commissions académiques restent confidentiels jusqu'à la date de l'épreuve individuelle ; les établissements français à l’étranger s’adressent à leur académie de rattachement qui leur fournit les sujets ; les épreuves des première et troisième catégories doivent être réalisées en classe, sous surveillance, dans les temps indiqués ci-dessus ; les candidats ne disposent d’aucun document personnel pendant la composition ; ces épreuves individuelles doivent être réalisées sur des supports garantissant l’anonymat des candidats lors de l'évaluation des copies par le jury académique ;
l'évaluation des travaux réalisés par les élèves, la sélection académique des meilleurs d'entre eux et leur transmission à la DGESCO, selon les modalités prévues par celle-ci ; à cet effet, le recteur (ou le vice-recteur dans les collectivtés d'outre-mer) s'appuie sur un jury académique dont il désigne les membres, qui peut être organisé en collèges de correcteurs départementaux, que le recteur ou son représentant convoque et qui est placé sous la présidence du recteur ou de son représentant ; le jury académique peut être constitué : d'enseignants du second degré (des enseignants retraités s'étant particulièrement impliqués dans le concours peuvent être sollicités) ; de représentants d'associations-filles des fondations représentées dans le jury national ; de représentants d'associations de résistants et déportés représentées au jury national ; de représentants de l'administration territoriale du ministère chargé de l'éducation nationale (notamment des membres des corps d'inspection du second degré et tout particulièrement l'IA-IPR ou l'IEN-EG présidant la commission chargée d'élaborer les sujets des devoirs individuels) ; de représentants de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) ; de représentants de l'administration territoriale des ministères dont relèvent les établissements des élèves participant au concours dans l'académie (défense, agriculture, justice, santé, etc.) ; de représentants des archives départementales ; de représentants de musées et mémoriaux présents dans l'académie ; d'universitaires menant des travaux sur l'histoire de la Résistance et de la Déportation ; d'un représentant de l'association des professeurs d'histoire-géographie (APHG) ; de représentants d'autres associations de la Résistance et de la Déportation, de représentants d'associations d'enseignants, de chefs d'établissement, de membres de la Réserve citoyenne de l'éducation nationale ainsi que de toutes personnalités œuvrant au concours ;
le jury académique est attentif, lors de l’évaluation des productions des élèves, tant individuelles que collectives, à la qualité de la présentation, de l’expression et l’argumentation, à la mobilisation des connaissances essentielles pour la compréhension du sujet abordé, ainsi qu’à la pertinence de la démarche historique et de la réflexion civique des candidats. Concernant spécifiquement les travaux collectifs, la qualité de la conception et l’originalité du projet, réalisé dans le respect du thème annuel et des consignes réglementaires, ainsi que l’implication personnelle des élèves sont également des éléments importants à prendre en compte lors de l’évaluation. Le jury académique établit le palmarès académique, dont les services de l'éducation nationale assurent la publication et la communication, et il sélectionne pour le collège des correcteurs du jury national le ou les meilleurs travaux pour chacune des quatre catégories, selon une clé de répartition par académies modulée en fonction du poids démographique des différents territoires (voir le tableau en annexe du règlement officiel du CNRD 2018-2019 sur le site Éduscol de la DGESCO). Les recteurs d’académie et les vice-recteurs envoient les copies et les travaux collectifs ainsi sélectionnés, accompagnés du palmarès académique et des informations relatives à la participation au concours, selon les modalités communiqués par la DGESCO aux référents académiques « mémoire et citoyenneté » ;
la valorisation du travail des élèves et de l'engagement des équipes éducatives ; en particulier, les lauréats reçoivent leur prix lors d'une cérémonie organisée, sous l'autorité du recteur ou de son représentant, avant la fin de l'année scolaire 2018-2019 ; cette cérémonie se tient, dans la mesure du possible, à une date symbolique permettant d'établir un lien avec une commémoration nationale (8 mai, 27 mai...), dans un lieu lui conférant un caractère solennel, et en présence des différents partenaires du concours ;
le suivi quantitatif et qualitatif de la participation des élèves, en lien avec la DGESCO.
Le recteur détermine l'organisation qu'il juge être la plus efficace pour le bon déroulement du concours. Dans ce cadre, il peut déléguer tout ou partie des opérations du concours aux directeurs académiques des services de l'éducation nationale (DASEN).
À Mayotte, à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie, le vice-recteur est responsable des opérations. À Saint-Pierre-et-Miquelon, le directeur du service de l'éducation assume ce rôle.
La 2e phase du CNRD est nationale
Le ministre chargé de l'éducation nationale s'appuie sur deux instances, composant le jury national du concours : le comité stratégique et le collège de correcteurs.
Le comité stratégique du concours :
son rôle est de proposer au ministre chargé de l'éducation nationale le choix du thème annuel du concours et de la fondation mémorielle chargée d'élaborer le dossier pédagogique portant sur ce thème ; la date et le lieu de la cérémonie nationale de remise des prix du concours ; toute décision nécessaire à la pérennisation et à la valorisation du concours ;
il est présidé par le ministre chargé de l'éducation nationale ou son représentant, la vice-présidence étant confiée au ministre chargé de la défense ou à son représentant ;
il comprend 12 membres représentant les organisateurs du concours, 12 témoins et passeurs de mémoire de la Résistance et de la Déportation, 12 experts scientifiques (enseignants-chercheurs, représentants de musées, mémoriaux et lieux de mémoire), 12 représentants des principaux partenaires du concours.
Le collège de correcteurs du concours :
son rôle est d'évaluer les travaux transmis par les académies ; d'établir le palmarès national du concours (prix et mentions dans chacune des quatre catégories, voire, si le collège de correcteurs le juge nécessaire, prix spéciaux et mentions spéciales) ; de fournir au comité stratégique des éléments sur la qualité des travaux évalués ;
il est présidé par Tristan Lecoq, inspecteur général de l'éducation nationale, désigné par le doyen de l'inspection générale de l'éducation nationale (IGEN) ;
il est souverain de toute décision quant aux résultats relatifs au palmarès national, qui est publié sur le site Éduscol, dans les jours qui suivent la réunion finale du Collège de correcteurs ;
Les prix nationaux sont remis par le ministre chargé de l’éducation nationale et le ministre chargé de la défense et des anciens combattants, ou leurs représentants, au cours d’une cérémonie officielle à Paris. Les modalités d’organisation sont précisées aux chefs des établissements concernés, dans les semaines suivant la publication du palmarès, par la direction générale de l’enseignement scolaire.
Seuls les lauréats ayant été récompensés par un prix national peuvent être invités à la cérémonie nationale de remise des prix - les titulaires d’une mention ne sont pas concernés.
Tous les lauréats ayant reçu un prix national au titre de la première ou de la troisième catégorie de participation (devoirs individuels) sont conviés à participer à cette cérémonie. Chaque lauréat sera accompagné d’un membre de l’équipe éducative de l’établissement au sein duquel ils ont préparé le concours.
Les groupes primés au titre de la deuxième ou de la quatrième catégorie de participation (travaux collectifs) sont représentés à la cérémonie par quatre élèves au maximum, désignés par leurs camarades. Pour les groupes de plus de quatre élèves dont les travaux ont été sélectionnés par les jurys académiques et transmis au ministère (tout particulièrement ceux composés d’élèves de classe de troisième ou de terminale), il est vivement conseillé aux équipes éducatives d’évoquer avec les élèves la question du choix de leurs représentants, avant la fin de l’année scolaire 2018-2019, dans la perspective d’une possible distinction nationale.
La valorisation des travaux primés
Rappel : la participation à ce concours vaut cession, à titre gratuit, au profit de l’Etat, de tous les droits de propriété des candidats ou de leurs ayants droit sur les documents et œuvres réalisés dans ce cadre (pour la partie concernant leur production propre).
Le ministère chargé de l’éducation nationale prend en charge la valorisation des travaux des lauréats ayant reçu un prix national. Tous les autres travaux sont retournés aux rectorats dans le courant du premier trimestre de l’année scolaire 2018-2019.
Les recteurs d’académie se chargeront, en liaison avec les associations locales, de la mise en valeur de ces travaux auprès des archives, des musées, des bibliothèques, des mairies, des établissements scolaires, etc. Les services chargés de la valorisation des travaux des candidats doivent veiller à respecter la législation sur les droits d'auteur en ne diffusant pas de séquences extraites d’œuvres audiovisuelles dont les droits n'ont pas été libérés.
9. Quels sont les partenaires du C.N.R.D. ?
Le concours, piloté par la direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO) en lien étroit avec l'inspection générale de l'éducation nationale, est mis en œuvre avec la participation :
de plusieurs autres départements ministériels : la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées (en charge de la mémoire et des anciens combattants) ; la direction générale de l'enseignement et de la recherche (DGER) du ministère chargé de l'agriculture ; la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) du ministère chargé de la justice ; le service interministériel des Archives de France, dépendant du ministère chargé de la culture ;
des fondations et associations mémorielles : Fondation de la Résistance, Fondation pour la mémoire de la Déportation, Fondation de la France libre, Fondation pour la mémoire de la Shoah, Fondation Charles de Gaulle, Souvenir français, UNADIF-FNDIR, FNDIRP, ANACR, UDA, etc. ;
de certains établissements publics, opérateurs de l'Etat : Canopé (ex SCEREN-CNDP), qui anime le portail national de ressources du CNRD, et son réseau académique et départemental ; l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) et son réseau départemental ;
l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD) ; l'Institut national de l'audiovisuel (INA) ;
l'Agence des établissements français à l'étranger (AEFE) et la Mission laïque française (MLF) ;
de nombreux musées, mémoriaux ou lieux de mémoire de la Résistance et de la Déportation : le Mémorial de la Shoah, le Mémorial du Camp des Milles, le Musée de la Résistance nationale, le Centre européen du résistant déporté du Camp du Struthof, le Centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon, le Musée du général Leclerc - Musée Jean Moulin, etc. ;
de nombreux élus locaux, représentés notamment par l'Assemblée des départements de France (ADF) ;
d'associations d'enseignants, telle l'Association des professeurs d'histoire et de géographie (APHG) ;
de personnalités de la Résistance et de la Déportation, d'universitaires et de nombreux enseignants du second degré en activité ou retraités ;
des correspondants des services déconcentrés de l'éducation nationale qui servent de relais entre les établissements scolaires, les jurys académiques et le ministère de l'éducation nationale.